Quels documents nécessaires pour un leasing auto ?

Le leasing est une alternative au crédit auto, si bien qu’il est très privilégié tant par les particuliers que les professionnels.

Les automobilistes y voient l’occasion de posséder le véhicule de leur rêve sans être tenu de l’acheter. Pour souscrire un contrat de leasing, on doit répondre à quelques conditions de solvabilité. Le candidat sera amené à fournir des documents à l’organisme de leasing pour lui permettre d’étudier son profil.

Quels sont les documents à fournir pour un leasing auto ?

Au moment de la demande de leasing auto, l’organisme loueur exige la présentation de documents essentiels. Le dossier ainsi constitué lui permettra d’étudier le profil de son client et de décider s’il peut accorder son financement. Un particulier et un professionnel n’auront pas les mêmes documents à fournir pour un leasing auto. Des pièces spécifiques à chaque type de profil seront demandées.

Concernant le particulier, il présentera des pièces justificatives d’identité, de revenu et de domicile. Il produira une copie de sa carte nationale d’identité ou de son passeport, une copie de ses trois derniers bulletins de salaire, un RIB et une quittance de loyer ou une facture d’énergie. Il joindra à ces documents son dernier avis d’imposition. Cette liste de documents est similaire à celle demandée lors d’une demande de crédit bancaire.

Le professionnel, que ce soit une entreprise ou un travailleur indépendant, fournira la pièce d’identité du PDG ou du gérant, un extrait de K-Bis de moins de 2 ans, un RIB, un extrait du bilan et les coordonnées de l’expert-comptable de la société.

Aucune de ces pièces ne doit manquer si on veut avoir une chance de décrocher son contrat.

Intérêt des pièces justificatives pour conclure un leasing auto

Les pièces justificatives présentées par les clients pour monter son dossier sont les éléments essentiels pour l’organisme de leasing. En proposant une offre de leasing à un automobiliste, le professionnel prend un certain niveau de risques. Il n’est jamais vraiment certain que son client soit en mesure de rembourser ses mensualités jusqu’à la fin de sa période de location. C’est la raison pour laquelle les organismes de leasing imposent des critères de solvabilité. Les pièces justificatives telles que les bulletins de salaire ou l’avis d’imposition leur permettront de connaître la situation financière du candidat. Si le client a l’obligation de rembourser l’organisme financier, celui-ci a l’obligation de vérifier la solvabilité de son interlocuteur avant de valider son leasing auto. Si à la suite de l’étude, le bailleur refuse la demande de leasing, le client sera amené à revoir ses critères pour s’orienter vers un véhicule moins cher ou une durée de location plus longue afin de lisser le coût du financement sur une période plus importante.

Pour rappel, l’étude du profil par l’organisme de leasing n’a pas seulement pour effet de le protéger contre les incidents de paiement. Il s’agit aussi d’un moyen de lutter contre le surendettement des consommateurs.

Leasing auto : pour quel profil ?

Comme le crédit bancaire, le leasing auto exige des souscripteurs à revenus réguliers. La personne doit bénéficier d’une situation professionnelle stable et pérenne. Les loueurs ont une préférence pour les titulaires de CDI ou les fonctionnaires. Cette condition est essentielle, car elle assure au bailleur que son client a la capacité de rembourser ses mensualités tous les mois et jusqu’à la fin de son contrat. Les titulaires d’un CDD, ou les intérimaires ne sont pas définitivement écartés. Tout dépend de leur capacité à convaincre le bailleur de leur solvabilité. La constitution d’un dossier solide sera plus compliquée, mais pas impossible. Plusieurs pistes peuvent être explorées, en commençant par choisir un véhicule à la hauteur de ses moyens. Préférez un véhicule abordable au lieu d’un modèle premium. Si son taux d’endettement le permet, une location d’un délai court entre 2 et 3 ans est à privilégier. Essayez de proposer le versement d’un apport personnel. Même avec un montant faible, l’apport a pour effet de rassurer les prêteurs.

Mais le moyen le plus sur de consolider son dossier est de trouver un co-emprunteur solvable. Ce dernier garantira le règlement des mensualités en cas de défaillance du locataire principal.

Grâce à la simulation de leasing en ligne, on peut rapidement connaître son éligibilité à un leasing auto. Cet outil est conçu pour trouver la configuration de contrat idéale par rapport à son budget.

Leasing auto : quels sont les engagements du client ?

Le leasing auto est souvent conclu pour une durée comprise entre 2 et 5 ans. Durant toute cette période, le locataire est tenu de payer chaque mois un loyer correspondant à l’usage fait du véhicule. Si le montant du loyer semble un peu élevé, le versement d’un apport initial pourra le réduire. Aujourd’hui, l’apport n’est plus obligatoire en leasing. Pour plus de flexibilité, les organismes de leasing donnent le choix aux clients.

Le locataire est tenu d’utiliser le véhicule en bon père de famille, c’est-à-dire faire preuve de prudence et conserver le bien dans les meilleures conditions possibles. Pour respecter son contrat, il s’en tiendra au kilométrage annuel prévu et réalisera un entretien régulier. Si les termes du contrat ne sont pas respectés, des indemnités seront facturées par le loueur au moment de la restitution du véhicule.

Peut-on se rétracter après la signature d’un leasing auto ?

Le leasing auto ne se souscrit pas sur un coup de tête. Il faut s’assurer d’être capable de payer ses loyers tous les mois, et ce sur plusieurs années avant de franchir le cap. Chacun doit prendre le temps de bien évaluer ses besoins et de réaliser plusieurs simulations pour vérifier si le projet est faisable. Pensez également à bien comparer les offres pour ne pas avoir de regret une fois le contrat signé.

Le code de la consommation tend à protéger les consommateurs en leur accordant un délai de rétractation comme avec un crédit bancaire. Le client a le droit de se rétracter après avoir signé son leasing dans un délai de 14 jours. Toutefois, si le locataire demande la livraison expresse du bien, cela signe la fin de son droit à la rétractation.